Françoise Hardy est décédée ce mardi 11 juin 2024

par | Mis à jour le 27/07/2024 | Publié le 12/06/2024 | Actualités en France, Société, Culture et Sport | 0 commentaires |

"Maman est partie..." Ce sont les mots qu'écrivait Thomas Dutronc sur son compte Instagram suite au décès de sa mère Françoise Hardy ce mardi 11 juin 2024 aux alentours de 23 heures.

En 2023, Françoise Hardy souhaitait mettre fin à ses souffrances...

C'est une figure de la chanson française, une icône même, qui vient de s'éteindre. Françoise Hardy vient de succomber à un cancer du système lymphatique qui lui empoisonnait la vie depuis 2004 et dont l'artiste ne se cachait pas. Elle souhaitait même pouvoir décider seule de sa fin de vie en interpelant fin 2023 le Président de la République dans le journal La Tribune : "Vous le savez, une grande majorité de gens souhaite la légalisation de l'euthanasie. Nous comptons sur votre empathie et espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d'aller mieux de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible".
En 2023, elle déclarait également dans les colonnes de Paris Match vouloir : "Partir bientôt et de façon rapide, sans de trop grosses épreuves, comme l'impossibilité de respirer".

Icône des Yéyés

Portrait de Françoise Hardy en noir et blanc.
Françoise Hardy en 1965

C'est en 1962 et à l'âge de 18 ans que Françoise Hardy fait ses débuts en tant que chanteuse mais aussi auteur-compositeur avec son premier succès "Tous les garçons et les filles".

Françoise Hardy "Tous les garçons et les filles" | Archive INA

C'est alors la période des "yéyés" incarnée notamment par Françoise Hardy, même si elle se démarque beaucoup de ce courant de par son style musical. À cette époque, elle partageait les couvertures de la revue "Salut les copains" avec Johnny Hallyday, Sheila, Claude François, Sylvie Vartan... autres artistes emblématiques des années 60. Si on doit ce terme "yéyés" au sociologue Edgar Morin, qui l'utilisait dans une chronique du journal Le Monde pour parler de ce courant artistique, on le doit un peu, tout du moins en partie à Françoise Hardy. C'est lors de son passage dans une célèbre émission de télévision "Le Petit conservatoire de la chanson" et après qu'elle eût interprété "La fille avec toi" que la présentatrice et initiatrice de l'émission Mireille Hartuch lui demanda ce que signifiaient les "yeah yeah yeah" à l'introduction de la chanson.

Le tournant Michel Berger avec Message Personnel

De la carrière de Françoise Hardy, on retiendra également sa collaboration avec Michel Berger qui lui composera cette sublime chanson "Message Personnel" en 1973. Un succès qui relancera sa carrière en légère perte de vitesse dans les années 70.

Françoise HARDY "Message Personnel" 1973

Sa vie avec Jacques Dutronc

Côté vie privée, Françoise Hardy s'est mariée à Jacques Dutronc en 1981. Une relation qui avait débuté en 1967. Entre temps naissait leur fils Thomas Dutronc en 1973. Françoise Hardy et Jacques Dutronc se séparent 6 ans après leur mariage mais ne divorcent pas. En 2000, Françoise Hardy et Jacques Dutronc revisitent ensemble une chanson de Mireille Hartuch "Puisque vous partez en voyage".

Françoise Hardy et Jacques Dutronc - Puisque vous partez en voyage (Clip Officiel)

Écriture et... astrologie

Françoise Hardy se passionne pour l'astrologie notamment par le biais de l'astrologue André Barbault. Elle a rédigé plusieurs ouvrages dans cette discipline. En octobre 2008, elle publie son autobiographie : "Le désespoir des singes... et autres bagatelles".

Une pause dans sa carrière en 1988

En 1988, Françoise Hardy annonce qu'elle met un terme à sa carrière 20 ans après ses débuts. Elle sort à cette occasion ce qui devait être son dernier album "Décalages" et qui sera disque d'or en quelques semaines. Le titre phare de cet album "Partir quand même" est composé par Jacques Dutronc. Le texte (comme tous les textes de cet album), est signé par Françoise Hardy.

Françoise Hardy - Partir quand même

Crédit photo image en une : Warner Music / Benoît Peverelli

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