Ce mardi 25 juin 2024 sort le documentaire très attendu par les fans "Je suis : Céline Dion" sur la plateforme Prime vidéo, réalisé par Irène Taylor Brodsky. Le choix n'est pas un hasard. Outre le fait que la réalisatrice ait reçu plusieurs récompenses : un Emmy Award pour un long métrage "Heart of the Country" et un Peabody pour Hear and Now, ce dernier est un documentaire poignant sur son fils atteint de surdité (tout comme les parents de la réalisatrice).
Interrogée par Jean-Philippe Dion (aucun lien de parenté avec Céline Dion) sur la télévision canadienne TVA, Irène Taylor Brodsky explique qu'elle ignorait le syndrome dont souffrait la chanteuse avant le début du tournage. C'est lors de leur première rencontre qu'elle lui aurait fait part de la maladie qui la rongeait, le syndrome de la personne raide (SPS). Une maladie neurologique rare et d'origine auto-immune qui affecte le système nerveux central. Les symptômes se manifestent par des spasmes et des raideurs musculaires.
Également interrogée par le journal indien Industan Times, la réalisatrice avoue ne pas avoir réalisé ce documentaire pour les fans mais d'avoir abordé ce tournage sous un regard plus détaché et professionnel : "J'ai vraiment fait un film que je voulais regarder et je ne l'ai pas rencontrée en tant que fan. Je l'ai rencontrée en tant que professionnelle" explique-t-elle.
Ce documentaire suit le quotidien de Céline Dion, sans fards au sens propre comme au figuré. On la découvre dans une intimité assez brute : avec ses enfants, lors des séances de rééducation, pendant les moments de repos à écouter de l'opéra... loin de la scène où des reportages calibrés à des fins promotionnelles; même s'il ne faut pas éloigner totalement la stratégie marketing qui s'inscrit dans le cadre d'un retour sur scène dont la date n'est pas encore arrêtée. Néanmoins la séquence impressionnante dans laquelle une crise se déclare est bouleversante et nous montre l'ampleur de ce que subit la chanteuse.
Un film ancré dans le présent de la star
Le titre du documentaire "Je suis : Céline Dion" veut ancrer le spectateur dans le présent de la star. Ni sur son passé, ni son futur. C'est ce qu'explique Irène Taylor Brodsky à Industan Times : "Il ne s'agit pas de savoir qui elle était. Bien sûr, nous voyons qui elle était et bien sûr, elle parle de ses espoirs pour l'avenir. Peut-être qu'en tant que téléspectateurs, à cause de sa maladie, nous nous inquiétons de son avenir. Réfléchissons à son avenir. Mais ce sur quoi je veux vraiment que les gens se concentrent, c'est ce qu'elle était devant la caméra, à ce moment-là aujourd'hui."
Parallèlement à la sortie du documentaire, la bande originale composée pour l'occasion est également disponible depuis vendredi 21 juin. Aux côté des titres "J’irai où tu iras", "The Power of Love", "My Heart Will Go On", "Pour que tu m’aimes encore" sept pièces instrumentales composées par le violoncelliste Redi Hasa habillent certaines séquences du film.
0 commentaires